Concours Clic durable 2021

Le thème du Concours Clic durable 2021 est « Changeons de point de vue ! ». Il s’agissait donc de prendre des photos qui invitent à se questionner sur l’environnement qui nous entoure, à le regarder différemment.

Notre élève, Lorlane, a choisi de prendre 8 photos pour participer au Concours Clic durable 2021. Laquelle de ces photos vous plaît le plus ? Laquelle porte le message le plus important pour vous ?

Regardez les photos, lisez les légendes qui expliquent la démarche de Lorlane pour mieux les comprendre et votez pour votre photo préférée en déposant un bulletin dans l’urne disponible au CDI !

Photo n°1 : Voler de ses propres ailes

« Il n’y a pas longtemps, j’ai vu quelqu’un repousser un oiseau qui mangeait des fruits dans son arbre en lui lançant des gros cailloux. Certains jardiniers considèrent les oiseaux comme une menace alors qu’en réalité ils sont fragiles. J’ai observé cet oiseau. J’ai compris qu’en lui faisant du mal, on allait l’affaiblir ; qu’en le blessant, il pouvait mourir. Sur cette photo, les couleurs des plumes de l’oiseau s’harmonisent avec les fruits de l’arbre. C’est en le laissant vivre et se nourrir qu’il pourra de nouveau s’envoler. »

Photo n°2 : Une nuit à la belle étoile

« Quand les insectes viennent se loger dans les plantes, certains jardiniers ont envie de les chasser avec des insecticides. Pourtant, les insectes ne sont pas des nuisibles. Ils ont simplement besoin de se nourrir et de trouver un abri. L’hôtel à insectes empêche les insectes de venir se nicher dans les plantes du jardin mais il permet aussi de les protéger. On peut fabriquer un hôtel à insectes avec les moyens du bord : des rondins de bois, des copeaux de bois, du grillage fin, du morceaux de bambou, des pommes de pin. En fait, c’est assez simple d’offrir une nuit confortable à la belle étoile aux insectes tout en préservant son jardin. »

Photo n°3 : Les pétales

« Un jour, j’ai trouvé une fleur par terre. Je ne sais pas si elle était tombée naturellement ou si elle avait été cueillie par quelqu’un puis jetée ou arrachée par un chien. J’ai décidé de retirer soigneusement un à un tout les pétales pour créer un montage floral. Je les ai alignés et ai mis la tige de la fleur au bout. En faisant cela, j’ai eu envie de faire réagir les gens. J’ai voulu attirer leur attention en leur montrant une fleur différemment pour les inciter à préserver les fleurs dans leur milieu naturel au lieu de les cueillir. Les fleurs sont mieux accrochées à la vie sur leurs arbres qu’au sol ou dans des vases. »

Photo n°4 : La main verte

« Il ne suffit pas d’être un excellent jardinier pour pouvoir faire du jardin. Il faut aussi une bonne terre, de bons outils, des bonnes graines mais aussi et surtout : du temps. Le jardin demande de la patience et du don de soi. Une fois que vous avez tout ça, le tour est joué ! »

Photo n°5 : A en donner le tournis

« Souvent, les éoliennes sont dans l’espace rural et sont une source de problèmes pour les habitants de la commune : on dit qu’elles font du bruit, qu’elles prennent de la place, qu’elles gâchent le paysage. On voit les éoliennes tout autour de nous, on a souvent un avis bien arrêté à leur sujet, mais on ne connaît pas tout d’elles. Saviez-vous que quand le vent atteint plus de 90 km/h les éoliennes s’arrêtent automatiquement ? Saviez-vous aussi que si elles clignotent, c’est pour marquer leur position et alerter les avions pour éviter une collision ? J’ai appris tout cela en cours de physique. Les éoliennes peuvent nuire au confort et à la beauté des lieux mais il ne faut pas oublier qu’elles nous offrent une énergie propre et verte grâce au vent qui les fait tourner. »

Photo n°6 : Peu importe les saisons

« On associe souvent le houx à l’hiver. Pourtant, j’ai remarqué que le houx ne pousse pas uniquement à la fin de l’année. J’ai pris celui-ci en photo en novembre mais il a commencé à pousser au mois de juillet. En étant attentif à la nature, on dépasse nos clichés sur certaines plantes. »

Photo n°7 : Le plastique, c’est pas automatique

« Le plastique est une matière qui met plusieurs centaines d’années à se décomposer. On ne s’en rend pas toujours compte mais l’emballage de nos produits est source de pollution. Nous n’avons pas toujours besoin de plastique. On peut se servir de carton. A la place des correcteurs souris, on pourrait se servir de correcteurs liquides qui durent plus longtemps et consomment moins de plastique. Le plastique, c’est facile d’utilisation mais ce n’est pas automatique : ça ne se décompose pas tout seul et on n’en a pas besoin pour tout, on peut s’en passer ou le remplacer par autre chose. »

Photo n°8 : Le coq déploie ses ailes

« On se dit souvent que la poule ou le coq ne sont pas des victimes du réchauffement climatique, alors qu’ils le sont tout autant. En effet, j’ai remarqué que leur comportement change quand il fait plus chaud : ils ont tendance à moins se promener et à plus rechercher l’ombre. Ils s’approchent aussi moins de l’homme. On les voit moins et, par conséquent, quand on les voit, certaines personnes ont tendance à vouloir les embêter pour les obliger à ouvrir leurs ailes. Pourtant, on peut les voir les déployer sans avoir à leur faire peur : il faut prendre le temps de les observer, sans les brusquer. Je suis restée longtemps à les observer pour prendre la photo au bon moment. Malheureusement, je n’ai pas été assez rapide et n’ai pu capter que la fin du déploiement. Ma photo n’est pas parfaite mais mon œil a vu ce joli spectacle. »