Mercredi 17 avril, à Bretteville l’Orgueilleuse, les trois ateliers de Danse contemporaine ont présenté leur chorégraphie contemporaine, écrite et répétée depuis le début de l’année.

Le matin, tous les groupes de danse (en lice les collèges de Bayeux, Mondeville et Saint Martin de Fontenay) ont répété sur la scène de la salle de spectacle Le Studio. Chacun a pris ses marques, suivant la taille de la scène, la position du spectateur. Pique-nique l’après-midi, aux abords de la salle.

Le spectacle de l’après-midi a commencé à 13h30, après l’entrée des juges. Chaque établissement doit former un ou deux juges qui vont noter les chorégraphies. Chloé et Romane sont les Jeunes Officiels formées du collège.

Le spectacle s’est ouvert sur une prestation de hip-hop, présentée par les élèves de Monsieur Denis qui a mis de l’ambiance, un concentré d énergie, de vitalité et de bonne humeur !

C’est la chorégraphie « Copie à revoir » qui est passée première, dont l’argument était le suivant :
Tout élève qui se retrouve devant la page blanche de sa copie rêve de s’évader, adieu le travail, adieu Monsieur le professeur, en avant la musique ! Le public a suivi, qui a scandé avec les mains la chanson de Maxence, qui reprenait Queen. Un début prometteur pour les élèves de sixième, cinquième.

La chorégraphie « Voilà qui je suis » est passée en sixième. Une interprétation brillante qui l’ a positionnée dans le podium des trois premières places, applaudissements nourris … Une Lilou habitée, transformée … Des élèves de cinquièmes, quatrièmes investis, qui ont donné tant d’émotion... L’argument qui l’annonçait était : Pourquoi faut-il ressembler aux autres ? Je ne suis pas l’autre, je suis ce que je veux, je suis mes rêves, je suis mes choix ! Bas les masques, tant pis pour toi !

Enfin, presque en dernier, la chorégraphie « Féminicide » qui a reçu un tonnerre d’applaudissements, interprétée par les élèves de quatrièmes, troisièmes, dont 5 garçons et 7 filles. Une qualité de geste, d’interprétation rare, beaucoup d’audace et de maturité pour dénoncer les violences conjugales. L’argument en était : Il m’aime, je l’aime. Quand a- t- il basculé ? Je hurle mon silence, l’humiliation, les coups. Sauver mon corps, sauver mon cœur, sauver ma peau.

Les juges sont sortis pour délibérer, attente stressante, puis ils sont revenus sur scène pour annoncer les résultats : le chorégraphie « Féminicide » est arrivée première ! Cris de joie, dans la salle, larmes de bonheur, un partage affectueux avec leur professeur, les danseurs sont montés sur scène pour recevoir leur médaille de champion académique, ils représenteront l’Académie de Normandie lors de la Rencontre Nationale du 5 au 7 juin à Saint Etienne du Rouvray, de nouvelles aventures les attendent !

On a beaucoup aimé « Sur la peau », une chorégraphie poétique qui évoquait le tatouage.